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Le mouvement Littéraire – la description

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M.S.
Petit Sadique
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Sam 3 Oct - 8:36
M.S.

Le mouvement Littéraire – la description

Conseil de rédaction, destinés à tout auteurs


La description



                   Dans un roman, les passages descriptifs peuvent paraître des plus ennuyeux. Vous avez commencé un Blazac sans pouvoir le finir. Vous vous êtes endormis devant Madame Bovary. Bref : la description est toujours le passage que vous survolez des yeux. Et même si vous ne les avais jamais aimé, il n’empêche que vous en faite de temps en temps dans votre propre texte. Faut bien camper le décors. Simplement la description est bien plus qu'un outil pour créer un cadre dans lequel vont évolué vos personnages. La description est ce qui donneras une personnalité à votre texte. C'est elle qui donnera une âme aux mots. C'est elle qui rendra vos personnages vivant. Et si vos personnages sont vivants, votre intrigue sera intéressante. Et c'est justement pour cela que je veux dans ce premier mouvement littéraire, vous parler de la description.

I les sens et leurs conséquences


                  Certes, Il est indéniable que le premier but de la description est de dépeindre le cadre de l'action, bien que finalement se soit le moins important de ses objectifs. C'est donc par ce point là que je vais commencer.
                  La description c'est recréer dans l'esprit du lecteur l'objet décrit, quelqu'il soit, et cela va se faire par simulation de souvenir. Le lecteur va faire appelle à ce qu'il a lui même vécu pour construire l'objet fictif dont il est question. Essayé de décrire une couleur à un aveugle, essayé de décrire le goût du sel à quelqu'un qui n'en à jamais goutté. Cela est impossible car le destinataire n'as pas les souvenirs que vos mots veulent stimuler. La description, c'est la remémoration d'un souvenir et puis la transposition à ce qu'en disent les mots. Mieux ses souvenirs seront stimuler, mieux le lecteur pourra ressentir ce que vous évoquez. Alors il prendra un plaisir incroyable à vous lire.
                  Or a part si vous écrivez pour Hélène Keller (alors là bonne chance ) , les souvenirs de votre lecteur sont avant tout sensoriel. Il connaît la rivière pour l'avoir vu, mais aussi pour l'avoir entendu, pour avoir sentit le mouvement de l'eau, le froid et l'humide, pour en avoir goûté l'eau ; et toutes ses sensations vont de paires. Votre lecteur est sans cesse entouré de ses sens. Il ne peux pas en mettre un de coté, à chaque instant de son existence, il sera entouré de perception sensoriel. C'est pour cela que, dans votre description, il faudra que l'on retrouve ces sens. Votre description ne prendra réellement de la force qu'à l'instant où elle pourra s’imposer à l'esprit du lecteur comme le monde s’impose à son corps. Pour cela utilisez tout les sens. Bien trop de description son accès sur la vue au dépends du reste.


Je vais prendre un exemple. Notre personnage, marche dans une foret, la nuit.

Pour la vue :
                  bien sûr il y a les couleurs... Pour notre exemple, les couleurs ont un rôle tout particulier à jouer. Elles sont absentes la nuit. Sans vous parler de photorécepteur et de longueur d'onde, vous connaissez tous le proverbe, « la nuit, tous les chats sont gris » qui témoigne du fait que notre œil n'est pas capable de voir les couleurs la nuit. Et bien justement montrer la monotonie des teintes, que tous ne soit que des degrés de gris entre le blanc et le noir ; fait partie de la description et est important, comme de jour, il aurait été important de parler des couleurs de feuilles... Mais c'est assez simple donc on ne va pas approfondir.
                  Il ne faut pas oublier avec la vue, l'ombre et la lumière. Dans notre cas, comment les formes sombre des arbres se détache sur le ciel rempli d'étoile, comment les nuages passant sur la lune, plonge le monde dans les ténèbres avant d'être emporté, comment la lumière tombe sur les plantes de la forêt... S'il avait fait jour il aurait fallu parler des trous de lumière qui filtre entre les branchages, des ombres qui s’étendant sur le sol.

Pour l’ouï
                  L'ouï est très facile à manier aussi. Le bruit du vent dans les feuilles, le vole d'un oiseau nocturne. Le loup qui hurle au loin, bref la vie qui anime votre description. Le paysage est vivant. Des animaux y habitent, ne les oubliait pas. Si vous décrivez une personne, endormit par exemple, il y a sa respiration, Si c'est le feu dont vous parler, il y a le crépitement. Votre objet est autant visuel qu'auditif, votre description doit l'être aussi.

Pour l'odorat.
                  C'est à peu près la même chose que l'ouï. L'odorat est toujours présent. Pour ma forêt, j'ai l'odeur de la terre. Pour une description d'une personne, il y a aussi son odeur. C'est important également. C'est la petite touche qui fera vrai et qui peut très bien être l'étincelle qui donne là vie à votre texte.

Pour le toucher
                  Ce sens est majeur, mais son importance se révèle dans le second cas que nous allons voir en dessous. Cependant il y a aussi le toucher direct comme la rugosité de l'écorce des arbres par exemple...

Pour le goût
                 Ouais... Pour le goût, je reconnais que ce n'est pas facile. Sauf bien sur si vous parlez d'un repas ou d'un baisé ( il peut parfois être intéressant de, au contraire, ne pas parler du goût pour ces deux cas, car on les attends trop, de les remplacer par le toucher comment le poison fond sur le langue ou les lèvres sont humides sous le baisé. )


                 Mais la plus part des description ne se font pas ex nihilo. Elles se font parce qu'il y a un personnage qui passe dans ce paysage. Le personnage a besoin du cadre, le cadre n'a pas de raison d'être sans le personnage. Il est donc indispensable qu'il y ai une interaction entre les deux. Le personnage réagit à la description et la complète. Il ne faut pas les prendre indépendamment. Si bien que tous les points que nous avons vu plus haut, qui sont les points objectifs de la description doivent être couplé avec la subjectivité du personnage. Il vit, il a donc aussi, à ce même moment ses propres perceptions interne et sa subjectivité qui va être stimuler par l'interprétation qu'il va faire de la réalité objective de ce que nous avons vu plus haut. Bien sûr les deux points que j'ai traité séparément pour être plus claire doivent être entre mêler.

Pour la vue :
                 Ici, c'est le moins intéressant des sens. Pour notre exemple, le personnage peut reconnaître un visage dans la lune. Il peut trouver le lumière sinistre ou douce. Il peut sentir le regard des étoiles. Il peut s’inquiète des formes faite par les ombres des feuilles sur le sol... En réalité, la lumière ne sera ni sinistre, ni douce et les étoiles n'ont jamais été vivante pour regarder quelqu'un, c'est la subjectivité du personnage qui rajoute cela.

Pour l'ouï
                 L'ouï est très très utile car c'est le sens qui va vous permettre d'encré votre personnage dans le paysage. Une mauvaise description nous donnerais une nature et un personnage sans qu'il n'y ai d'interaction l'un avec l'autre. Avec l'ouï, vous pouvez réellement ajouté du réelle à votre description. Par exemple en évoquant le bruit que fait le personnage dans le décors, le bois qui craque sous ses pas. A ce bruit, le décors peut réagir... Un petit animal peut fuir par exemple. Ainsi donc vous créez de vrai lien qui rajouterons un vrai plus à votre texte. Il est bien d'évoquer les bruits qui vienne de lui également. Comme par exemple les battements de son cœur qui raisonne à ses oreilles parce qu'il a couru. Comme par exemple la bruit de sa respiration.

Je saute l'odorat.

Pour le toucher
                  Il est également majeur sur ce point, car c'est le sens de liaison par excellence. Le fait de toucher, c'est le fait de prendre connaissance de la chose. Et le toucher est toujours là. Votre personnage est forcément relier à son cadre par ce sens. Le toucher, c'est la sensation de froid, est ce qu'elle est agréable, rafraîchissante, ou au contraire, est que ce que le personnage tremble ? Le toucher c'est aussi le vent sur la peau. Le souffle de l'air que le personnage peut ressentir comme une respiration ou le passage d'une présence à coté de lui. Le toucher c'est l'humide, est ce que l'herbe est imbibée de rosée ? Mais le toucher c'est aussi le douleur, comment ton personnage est il par rapport à son propre corps. A t'il les paupières qui tombe de sommeil, les poumons qui le brûlent depuis qu'il a commencer à courir, ou les jambes lourde d'avoir marché toute la journée. Le toucher c'est la relation du personnage à son cadre et à lui même.

                 Pour le goût, c'est là qu'il entre en jeu. Le goût reflète bien les émotions. Le personnage peux avoir un goût amère dans la bouche. Souvent s'il est confronté à une déception.


II Le plus important dans une description


                 Bien ce que je viens de développer au dessus, n'est rien en réalité. C'est qu'une astuce qu'un outils que je vous propose. Je viens de vous prêter un stylo, vous pouvez aligner des mots sur une feuille à présent. Mais cela n'aura aucun sens s'il n'y a pas d'intelligence pour leur en donner un. C'est la même chose pour la description. Elle est le stylo, il faut que vous, auteur, lui donniez un sens. UNE DESCRIPTION N'EST PAS LA POUR FAIRE JOLIE. Une description a un but. Faire une belle description est parfaitement stérile si elle n'as pas de sens dans le texte. Une description ne doit jamais être là au hasard. Ce n'est pas une pause lyrique, où l'on fait un peu de prose avant de retourner au sujet principale. Si vous faite une description dans votre texte, il faut avant toute chose savoir quel est votre objectif. Pourquoi vous la faite. Garder cela en mémoire : si vous voulez que votre texte soit bon, il faut que chaque passage soit justifié, que chacun est son but dans l'histoire, qu'il ne soit pas là en vein. Vous avez fini de rédiger, demander vous si ce que vous venez d'écrire est nécessaire pour votre texte, s'il y a une raison d'être. Et plus particulièrement, quand vous écrivez une description gardais bien ce but en mémoire. Chaque mot que vous alignez est là pour lui.

                 Alors quel peut être le but d'une description. Et bien, il est facile d'éviter la question en répondant, celui que vous lui donnerez. Mais cela n'en ai pas moins vrai. Une description peut servir à tout. Cependant il y a quelque petite utilisation plus courante. Bon premièrement donner le cadre, mais bon voilà, c'est assez pauvre. En ce qui concerne le niveau, vous ne volerez pas plus haut si le but reste aussi médiocre. Donner le cadre, chaque type de description le fait. Seulement après elles ont toutes un pouvoir particulier.
                 - Il est très courant que les descriptions servent à donner des informations sur le personnage qui les regarde, qui voit le paysage. Donc INFORMER SUR LE PERSONNAGE. Au travers de ce genre de description, le lecteur voit intimement votre personnage, dans sa manière de penser, dans son rapport au chose.
                 - Une description peut servir à monter l'évolution du personnage, ce qui expliquera de manière implicite et subtile au lecteur comment votre personnage se comporte.
                 - Une description sert à cacher des éléments importants. ( <3 sur les lecteurs de la CHM ) Cher auteur, vous avez un retournement de situation incroyable à faire. Pour que celui ci ne semble pas sortir de nul part, il faut qu'il ai été annoncé. Bien sûr il ne s'agit pas de grillé l'effet de surprise, mais il ne faut pas créer d'incohérence. La description est parfaite pour cela. Vous pouvez faire apparaître très clairement ce que vous allez utiliser, mais le cacher sous un flot lyrique pour qu'il ne semble être qu'un détaille parmi tant d'autre.
                 - La description fait avancé votre texte. C'est elle qui prépare la scène d'action / la décision, c'est elle qui l'amène.
                 - Les choses possibles avec la description sont immenses, je ne peux pas toutes les dires ; C'est à vous de savoir ce que vous voulais faire, et pourquoi vous avez besoin de la description.


                  Vous voulez des exemples ? Et bien j'en ai deux a vous proposer. Ce sont trois textes que j'ai écris, non pas que je me considère comme super géniale et qu'il faut s'inspirer de ce que je fais, ne me croyait pas si vaniteuse. Non, c'est que mes textes sont très claires dans leur objectif. Mes descriptions ne sont pas du tout subtiles. Un lecteur un peu avertit se rends tout de suite compte de ma méthode, c'est en cela que je dis que mes textes sont claires. On voit comment je les ai construit et c'est pour cela que je les mets en exemple.

Code:
« Les étoiles perdaient de leur luminosité pendant que le bleu mauve du ciel laissait peu à peu la place au blanc de l'aube. Mais Natek était bien trop profondément sous terre pour pouvoir voir le disque flamboyant porter ses premiers rayons sur la terre froide. Il se redressa. La couverture caressa tendrement son épaule nue en tombant. Elle était serrée contre sa poitrine. Le souffle de la femme frôlait sa peau et la même chaleur circulait dans les deux corps. Les longs cheveux coulaient tout autour du visage de l'être aimé. Ils glissaient le long du cou, ils se répandaient chastement sur la chère rondeur de la poitrine, posant un discret voile noir sur les beautés de la femme, les dérobant ainsi aux regards de l'amant. La lumière écarlate des torches envoyait des frissons enflammés dans la chevelure, qui sous ces éclats perdait sa couleur d'encre pour une teinte cerise. Les mélanges de noir et de rouge ondulaient sur les courbes des boucles aux tressaillements de la flamme. La belle dormait encore. Du bout du doigt, il suivait l'ovale céleste de la figure. Son front haut était paisible. Ses sourcils tracés au pinceau par la main précise d'un peintre chinois portaient dans leur finesse et dans leurs courbes parfaites toute la noblesse. Ils ressortaient magnifiquement sur sa peau d'ivoire polie. A la lumière du feu, des scintillements roses-pêche circulaient sur sa peau. Il posa ses lèvres sur ses paupières brûlantes qui cachaient le flamboiement de ses yeux de jade. Ses lèvres légèrement entrouvertes laissaient passer le souffle chaud et régulier de sa respiration. Des reflets vermeils brillaient sur sa bouche qui fut humide sous le baiser de Natek. Il crut mordre à un fruit sucré dont la chair fond sur la langue."

Bon, j'ai prit cette exemple par ce qu'il illustrait très bien tous ce que je disais plus haut. Les sens, l'interaction du personnage avec son milieu et le fait que la description ne soit jamais neutre : elle est faite selon un point de vue subjectif.


Code:
« Quand il était arrivé au Nether, il savait ce qu'il allait y trouver, une pataugeoire de sang, des amas de corps dégoulinants. Il connaissait l'odeur âcre des carnages. Il avait déjà vu la sombre lumière que projetaient les éclats des membres ouverts. Son regard avait croisé plus d'une fois celui des yeux dilatés d'un mort. Il connaissait la fumée piquante du feu dévorant les cadavres. [...] Tout d'abord c'était une étrange clameur qui était montée jusqu'à lui. Peu à peu, comme l'on reconnaît les instruments d'un orchestre, il avait discerné les hurlements des combattants, les gémissements des blessés. Sur le vacarme des épées s'entrechoquant, ressortaient les vociférations des chefs tentant de reformer leur groupe, parfois le sifflement clair d'une corde lâchée et d'une flèche volant, tranchait dans l'air. Les hurlements semblaient venir de l'intérieur même de la pierre, des cris de rage, des cris de souffrance. Les râles des mourants résonnaient en écho, faible mais pénétrant. A cela s'ajoutait le grondement de la lave et le crépitement des flammes qui lavaient déjà les corps à proximité des rives. L'explosion d'un ghast résonna comme un coup de gong, couvrant momentanément le vacarme. Enfin, un son ressortait tout particulièrement, c'était le silence des morts. Le silence des morts qui emplissait l'espace, qui intoxiquait l'air, qui pénétrait profondément dans la tête. »

Alors ce passage là vous montre que l'on peut faire le choix de n'utiliser qu'un seul sens ( mais je vous déconseille d'utiliser la vue... ) La méthode que je vous ai donner est malléable. Plus vous vous l’appropriez, plus vous la changerez, mieux cela sera. Mais faite cela en conscience de cause, pour un but...

Code:
« Xef s'allongea sous le couvert des arbres. La plage était constituée de galets polis comme des œufs, d'un blanc laiteux entre lesquels se trouvaient des plaques d'ardoise d'un bleu gris magnifique. Les oiseaux riaient. Tout était si calme, si reposant. Il savait qu'il ne devait pas faire cela. La nature lui chantait sa beauté, la vie brillait devant ses yeux. Loin au dessus de sa tête le soleil au zénith l'aveuglait de son énergie bienfaisante. Les feuilles des arbres formaient au-dessus de sa tête un toit qui en filtrait la brutalité des rayons. Il voyait en transparence leur vert clair veiné de traits foncés. Le ciel bleu rayonnait. Un vent frais jouait entre les branches de la forêt. La plage de galets était solide comme les bras d'une mère réconfortant son enfant après un cauchemar. Xef ferma les yeux. Le soleil lui caressait le visage de ses chauds rayons. L'air folâtrait sur ses lèvres. Les parfums doux des arbres et des dernières fleurs emplissaient ses narines. La rivière avait les mêmes notes claires que les cordes vibrantes d'un clavecin sous les doigts fins d'une nymphe. Un oiseau passa dans le ciel, loin au-dessus de sa tête sans qu'il ne le vit. La chaleur du jour pesait sur son cerveau. Il avait le sommeil au bout des lèvres. Son corps s'engourdissait. Il faisait si chaud. Il ne pouvait plus réfléchir, il semblait fondre sous la canicule comme s'il était fait de cire. Un sommeil bienfaisant s’infiltrait en lui peu à peu. Mais il luttait, il ne savait pourquoi. Son cœur s'agitait. Une tension irraisonnée courait en lui. C'était cette même impression que lorsqu'il avait pénétré dans la chambre de Bill. Ce sentiment que quelque chose ne va pas, ce sentiment qui force à l'éveil. Il avait su que quelque chose n'était pas claire, bien avant que la machine d'Aypierre ne se referme sur eux. Cette même inquiétude lui tenait à présent le cœur. Mais quoi ? Il n'y avait rien. Tout était si tranquille, si beau. Et puis il avait bien le droit à un peu de repos lui aussi. Depuis le début, il avait veillé sur ses amis. Il encourageait Siphano. Il rassurait Brioche. Il avait toujours protégé le groupe, d'une autre manière que Siphano, certes, d'une manière moins démonstrative. Il avait le droit à un peu de repos. Les paupières closes, sous la protection maternelle de la Nature, Xef oublia tout, ceux qui voulaient sa mort, ceux qui étaient morts et le spectre lui-même qui se rapprochait. Il s'endormit. »

Dans ce passage là, on voit très bien l'évolution qu’amène la description. On voit l'ombre grandir dans la description. Ici on voit bien que la description va quelque part.

Bien, maintenant que l'on a vu les exemples simples, on va pouvoir passer au chose plus compliqué.  Je voulais revenir sur deux types de descriptions.

L'une (qui reste uniquement extérieur au personnage ) se rapproche de l'hypotypose. C'est a dire que cela nous mets sous les yeux le tableau de l'objet décrit. L'hypotypose est courte ( généralement ), l'objet décis prends toute la place, le personnage est absent. Mais l'hypotypose fait toujours choc, c'est son but. Il doit y avoir de l'intensité dans les mots. Je vous met quelque exemples... … … … En fait les hypotyposes en littérature sont très complexes, je n'ai pas trouvé d'exemple facile. Je m'en excuse...

Code:
Athènes empestée et désertée par les oiseaux, les villes chinoises remplies d'agonisants silencieux, les bagnards de Marseille empilant dans des trous les corps dégoulinants, la construction en Provence du grand mur qui devait arrêter le vent furieux de la peste, Jaffa et ses hideux mendiants, les lits humides et pourris collés à la terre battue de l'hôpital de Constantinople, les malades tirés avec des crochets, le carnaval des médecins masqués pendant la Peste noire, les accouplements des vivants dans les cimetières de Milan, les charrettes de morts dans Londres épouvanté, et les nuits et les jours remplis partout et toujours du cri interminable des hommes. […] ces bûchers dont parle Lucrèce et que les Athéniens frappés par la maladie élevaient devant la mer. On y portait les morts durant la nuit, mais la place manquait et les vivants se battaient à coups de torches pour y placer ceux qui leur avaient été chers, soutenant des luttes sanglantes plutôt que d'abandonner leurs cadavres.

 [b]On pouvait imaginer les  bûchers rougeoyants devant l'eau tranquille et sombre, les combats de torches dans la nuit crépitante d'étincelles et d'épaisses vapeurs empoisonnées montant vers le ciel attentif.[/b]

Il s'agit d'un extrait de la Peste de Camus. Je sais que ce n'est pas le meilleur exemple choisit, car l'objet décrit par Camus ici est très particulier et très complexe. Il s'agit d'un concept et non pas d'une chose réelle comme le peut l'être un personnage ou un paysage, mais de quelque chose de totalement abstrait. Une Idée. Il nous décris ici ce qu'est la Peste, comme on pourrait décrire ce qu'est la liberté...

Le seconde type de description que nous avons vu et celui où la description physique et mêlé aux perception du personnage. C'est la description que vous utilisez le plus souvent. Elle relève d'un concept qui s'appelle « paysage miroir de l'âme » qui traditionnellement est associer au romantisme bien qu'elle existe longtemps avant eut et continue encore d'être d'actualité en littérature.
Votre paysage est vu par le personnage. Il va donc être passé sous le filtre déformant de sa subjectivité. La paysage neutre n'existe pas. Le regard du personnage se mêle à celui de la narration.  Il va décider de voir tel ou telle élément et va les sentir différemment selon son état d'esprit.
Le but de cette description n'est pas de faire choc. Mais de nous faire apprendre quelque chose sur le personnage. C'est en découvrant sa manière de pensée que nous découvrons qui il est. Et puis le faire penser, c'est aussi le faire exister.
J'ai deux exemples assez bon à vous proposer ;

Code:
« L'hiver fut froid. Les carreaux chaque matin étaient chargés de givre, et la lumière, blanchâtre à travers eux, comme par des verres dépolis, quelquefois ne variait pas de la journée. Dès quatre heures du soir, il fallait allumer la lampe.
Les jours qu'il faisait beau, elle descendait dans le jardin. La rosée avait laissé sur les choux des guipures d'argent avec de longs fils clairs qui s'étendaient de l'un à l'autre. On n'entendait pas d'oiseaux ; tout semblait dormir, l'espalier couvert de paille et la vigne comme un grand serpent malade sous le chaperon du mur, où l'on voyait, en s'approchant, se traîner des cloportes à pattes nombreuses. Dans les sapinettes, près de la haie, le curé en tricorne qui lisait son bréviaire avait perdu le pied droit, et même le plâtre, s'écaillant à la gelée, avait fait des gales blanches sur sa figure.
Puis elle remontait, fermait la porte, étalait les charbons, et, défaillant à la chaleur du foyer, sentait l'ennui plus lourd qui retombait sur elle. » Madame Bovary de Flaubert

Code:
«  Auprès de la cuisine se trouvait un puits entouré d'une margelle, et à poulie maintenue dans une branche de fer courbée, qu'embrassait une vigne aux pampres flétris, rougis, brouis par la saison. De là, le tortueux sarment gagnait le mur, s'y attachait, courait le long de la maison et finissait sur un bûcher où le bois était rangé avec autant d'exactitude que peuvent l'être les livres d'un bibliophile. Le pavé de la cour offrait ces teintes noirâtres produites avec le temps par les mousses, par les herbes, par le défaut de mouvement. Les murs épais présentaient leur chemise verte, ondée de longues traces brunes. Enfin les huit marches qui régnaient au fond de la cour et menaient à la porte du jardin étaient disjointes et ensevelies sous de hautes plantes comme le tombeau d'un chevalier enterré par sa veuve au temps des croisades. Au-dessus d'une assise de pierres toutes rongées s'élevait une grille de bois pourri, à moitié tombée de vétusté, mais à laquelle se mariaient à leur gré des plantes grimpantes. [...] Eugénie trouva des charmes tout nouveaux dans l'aspect de ces choses, auparavant si ordinaires pour elle. [...]
Ses réflexions s'accordaient avec les détails de ce singulier paysage, et les harmonies de son coeur firent alliance avec les harmonies de la nature. Quand le soleil atteignit un pan de mur, d'où tombaient les Cheveux de Vénus aux feuilles épaisses à couleurs changeantes comme la gorge des pigeons, de célestes rayons d'espérance illuminèrent l'avenir pour Eugénie […] .» Eugénie Grandet de Balzac ( vous remarquerez que je l'ai racourcis. IL n'était pas nécessaire de mettre tous l'extrait.

Ces deux textes parlent exactement de la même chose. Le personnage féminin regarde exactement le même type de nature. Une maison, à la campagne... Simplement qu'Emma s'ennuie et qu'eugénie est amoureuse. On voit très bien dans le premier l'ennuie d'Emma et dans le second les espoirs d'Eugénie. Les deux paysages décrient sont miroirs de l'âme. Plus que de montrer au lecteur le cadre de vie des personnages, c'est le personnage lui même que l'on découvre dans ces textes.

Mais un observateur un peu pointilleux aura remarqué que des trois textes littéraires que je vous ai proposé, aucun d'eux ne porte une telle attention au sens. Alors que c'était quand même le sujet de pas mal de balbla avant. Ce lecteur, pourrait très bien se dire que je parle dans le vide et que je ne sers à rien car je me démentis moi même. Je me mettrais alors à rire, et à lui répondre qu'il n'a pas entièrement tord. Seulement si les sens y sont. Mais très caché et atténué. Je dirais aussi à ce charmant lecteur qu'il pourrait aussi me dire que mes exemples ne sont pas approprié. Dans mes deux description « miroir de l'âme » le personnage est assez distant pour Emma, inexistant pour Eugénie. Elle ne se mêle pas à la nature, elle n’interagis pas. Elle ne fait que regarder... Donc oui, ce n'était pas parfaitement approprier. Mais force est de constater qu'en parallèles, elles montrent très bien ce qu'est un paysage miroir de l'âme, bien quel ne suivent pas exactement la méthode que j'ai présenter.
Justement, revenons en à cette méthode. C'est une astuce que je vous ai donné et non une recette. Vous n’êtes pas obligé de la suivre à la lettre. Il y a d'autres méthodes descriptives. D'autres outils que je serais ravie de vous donner, si cela vous intéresse.



Bien voici pour ce premier mouvement littéraire sur la description, j'espère qu'il vous aidera. N'oubliez pas de chose. Il n'y a pas de recette pour bien écrire. Cela s'apprends en travaillant, en étudiant. Il n'y a pas de formule miracle. Tous les conseils que je vous donne ne sont que des astuces. Des petits coups permettant d'améliorer rapidement votre style. Mais en aucun cas, cela vous permettra de vous le forger. La seul chose à faire pour cela est de lire, avec toujours en tête l’objectif rechercher par l'auteur et comment il y arrive, pour après vous même écrire et trouver votre propre méthode.
Par exemple, je dis plus haut que la réalité des choses et la perception qu'en à le personnage doivent être mêlé. J'ai mit devoir, car c'est ce qui convient à une description « classique », mais concrètement, vous n’êtes pas obligé de la faire. Au contraire vous pouvez créer un décalage entre ce que voit le personnage et la réalité. Ce décalage peut produire un effet tragique ( si le personnage avance vers un danger alors qu'il se trouve être charmé par la beauté de la nature... ) ou un effet comique ( un peu le même effet que Don Quichotte qui prends le moulin pour des géants. ) C'est à vous de savoir très exactement ce que vous voulez faire. Il n'y a pas de formule. Bien écrire, c'est savoir utiliser et transformer les codes rhétoriques. Ce que je vous donne ici n'est que le début du travail. Le reste personne ne pourra vous l'apprendre. Il est a faire par vous même ( mais bon il y a encore beaucoup de chose à voir de la premier étape )


***

Dite moi si cela vous a été utile. Si vous aimerez un mouvement littéraire II et sur quel sujet en particulier. La perspective narrative, la scène d'action, la construction d'une intrigue ou d'une histoire, Comment écrire la première page de l'histoire ou bien la description à nouveau pourquoi pas... Les sujets sont nombreux. On verra si j'ai le temps et la foi de le faire. Cela dépends des retours sur celui ci.

C'est Mich. Strogoff, dite Déesse de la littérature.
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Nyal27
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Sam 3 Oct - 9:00
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Merci beaucoup Mich de nous avoir rédigé ça, c'est très intéressant et utile Very Happy
Un volume II.. Pourquoi pas. Tu nous a parlé de la description, qui constitue essentiellement la partie récit d'un texte, peut-être pourrais-tu nous parler des dialogues ? Ce n'est qu'une idée, je sais que les dialogues sont souvent moins importants que la description pour tout ce qui est ambiance, mais en savoir plus sur l'art de glisser des informations importantes au milieu d'un gros paté de paroles un peu "inutiles" (je mets entre guillemets parce que voilà hein) m'intéresserait aussi.
Voilà, et encore merci Mich !
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M.S.
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De rien, Nyal, cela me fait plaisir. C'est juste que lorsque je lis des histoires sur le fofo, je suis toujours un peu en crise devant la description... Fallait que je fasses quelque chose, mais je ne me suis pas réellement rendu compte de tous ce qu'il y avais à faire. Y a tant de chose dont je n'ai pas parler.
En tous cas je suis ravie que cela ne soit pas trop chiant ( la rhétorique peut l'être assez) et que cela t'ai été utile.

"constitue essentiellement la partie récit d'un texte" XD je parle de ce que je maîtrise le mieux

" sur l'art de glisser des informations importantes au milieu d'un gros paté de paroles un peu "inutiles"" XD je ne vois pas du tous de quoi tu parles, mais alors là pas du tous... Bref pour le dialogue, je peux y réfléchir... C'est très compliqué... Je vais voir. Je crois qu'il va d'abord falloir revoir les bases de rhétorique, avant de se lancer dans le dialogue. Mais puisqu'il y a une demande, je vais y réfléchir...

Merci pour ton com Nyal
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Nayara
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Sam 3 Oct - 10:00
Nayara
Wouaaaaaaaaaw O.O Je suis choquée par ce pavé et je me demande sérieusement combien de temps il t'a fallu pour nous écrire tout ça xD
En tout cas c'est super intéressant et j'ai vraiment lu tout ça assez avidement en fait (et cette description de Potaro par Natek est toujours aussi sublime *w*). Je remet en cause un peu tout ce que j'ai pu écrire jusqu'ici, sachant que la plupart de mes descriptions tournaient autour de la vue plus qu'autre chose, et je sens que je vais aller tout reprendre du début pour refaire ça correctement, en suivant ces merveilleux exemples x) Ca m'aidera sûrement même à voir les descriptions différemment pour le bac de français, c'est pour te dire à quel point en quelques minutes tu as changé mon point de vue sur les descriptions !!
Concernant un volume II, je suis totalement pour si tu as le temps pour ça (après je ne te forcerais à rien Smile )!! Je n'ai pas de préférence particulière, j'avoue que n'importe quel sujet m'ira du moment qu'il est aussi bien expliqué et aussi intéressant que celui là. Merci beaucoup en tout cas :3
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M.S.
Petit Sadique
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Sam 3 Oct - 19:08
M.S.
Nayara

"ce pavé" XD en tant que lectrice de la CHM, tu devrais savoir que je ne fais jamais rien à moitié.

"je me demande sérieusement combien de temps il t'a fallu pour nous écrire tout ça" Beaucoup. Le truc assez chaud c'est de savoir comment organiser mes explications. Le plan était assez chaud à faire, car au début je voulais faire tous sur la description, mais c'était beaucoup trop gros, donc j'ai décidé de prendre un seul point parmi tant d'autre. Il y a encore beaucoup de chose. Et non, on ne se débarrasse pas de la description si rapidement... Après ce qui a été assez chaud aussi, c'était de trouver des exemples littéraires pertinents, car je ne veux pas dire, mes mes textes ne valent pas grand chose à coté d'auteur reconnu... Mais donc c'était assez chaud de retrouver des textes appropriés. Je sais très bien les reconnaître si on me les présente, cependant, s'en souvenir et les retrouver, c'est pas la même chose. Mais je suis très contente pour les deux texte de Balzac et de Flaubert qui sont vraiment parallèle.

En tous cas je suis super contente que cela ai pu t'être utile ! C'est la pour cela. Et puis autant partagé ce que je sais, faut faire profiter à tous le monde ^^
Je t'avoue que je suis ravie que tu remette en cause la qualité de tes textes, car la remise en cause est le premier pas vers le progrès.Tu ne peut rectifier que lorsque tu as sus prendre conscience de tes erreurs. Donc je suis réellement contente de ce que tu me dis car je vois là une vrai marque de succès.
XD la description de Natek et de Potaro, la preuve que je sais écrire l'amour. On m'accuse de ne faire que du tragique, du gore ou du lyrisme, mais non, on ne sais écrire que lorsque l'on sais tous écrire, et que je ne fasse pas tant de scène d'amour, ne veux pas dire que je ne sais pas le faire.

"Ca m'aidera sûrement même à voir les descriptions différemment pour le bac de français" C'est sur que pour le bac français, les deux notions que j'évoque ( Hypotypose et miroir de l'âme ) sont impératives, tu dois les connaitre si tu les rencontre. Mais après cette étude de la description que j'ai faite est très superficielle, elle ne t'aidera pas beaucoup. Je ne parle pas par exemple de perspective narrative, je ne parle pas de rhétorique, bref il y a de grosse lacune. Cependant si je peux te donner un conseil pour le bac français. Si tu tombe sur une description, il y a une question impérative à la quel tu DOIS savoir répondre. Qui sera presque ta problématique. Tu dois te demander POURQUOI l'auteur fait cette description, cela ne sera jamais que pour donner un cadre. ( souvent c'est pour faire le portrait d'un personnage ou pour annoncé la suite de l'intrigue )C'est vraiment la question majeur. Car tous les mots, toute les figures de style qui seront dans le texte seront là pour cette question, C'est vraiment le point majeur...

"c'est pour te dire à quel point en quelques minutes tu as changé mon point de vue sur les descriptions !!" et bien j'en suis ravie ^^ Après je vais te dire. Stendhal, que tu connais peut être pour le rouge et le noir ou la Chartreuse de parme, bien qu'auteur du XIX, siècle de la description, Stendhal détestait horriblement la description ( il en parle parfois et c'est d'une violence très drole, elle tue le texte, c'est à en mourir d'ennui ) Donc tu peux très bien, toi aussi, ne pas aimé la description. Cependant Stendhal faisait aussi des descriptions car il était bien obligé, c'est trop utile et important.


"Concernant un volume II" Oui, cela sera question de temps, et aussi s'il y a un public. Je ne veux pas me casser la tête pour parler dans le vide.

Et tous cas, merci beaucoup pour ton com. J'avise pour la suite...
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Silen
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Silen
Waaaah... *croule sous les informations*
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M.S.
Petit Sadique
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M.S.
StrikerSilencio a écrit:
Waaaah... *croule sous les informations*

XD XD tu trouves ? Pourtant je n'ai pas parlé des points de vue, des registres de tous ce qui fait la narration et qui est un outil bien plus complexe est important. Ni du rythme du récit, ni de plein de chose en fait, c'est juste un petit morceau.
Mais bon j'espère que cela t'a été quand même utile, non ? Et si tu as une idée sur ce le sujet que je pourrais traité en tome II ? Je ne dis pas que je vais faire forcément celui là, mais si je le trouve intéressant, je me le rajouterais dans la liste.

En tous cas merci de ton passage et de ton commentaire ^^
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Cal'
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Cal'
Mais...Mais... J'avais pas vu ce post °^° *L'ajoute à ses trucs à lire* En plus, que serait un topic de Mich sans développement, et sans précisions? (Aaaw ça me rappelle des souvenirs sur le peu que j'ai lu *^*)
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M.S.
Petit Sadique
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M.S.
« Mais...Mais... J'avais pas vu ce post » C'est mal ! La grande Déesse de la Littérature désapprouve. XD

« En plus, que serait un topic de Mich sans développement, et sans précisions? » bah oui, quoi ? J't'l' demande !

« Aaaw ça me rappelle des souvenirs sur le peu que j'ai lu » ça sûrement. J'ai parler avec pas mal de gens de ce que je traite ici. J'en ai parler plusieurs fois dans la chat box, souvent dans les coms que je poste, donc ce n'est pas du tout nouveau. Et puis bien sûre en tant que lectrice de la CHM, je ne crois pas que ma philosophie et mes principes en ce qui concerne l'écriture te soit un mystère. Sutout que j'ai le privilège de te voir participer de temps en temps dans les commentaires, ce qui est toujours un plaisir. Mais enfin à cause de cela, je ne crois pas que tu y découvres grand choses. Genre quand je dis que tous doit avoir un but, qu'il ne faut rien qui ne servent pas un objectif, je penses que tu es déjà au courant. Découvrir donc non, mais approfondir sûrement.
Un jour cependant j'en ai eut mare d'expliquer tous le temps les même choses et donc voilà, j'ai fait ce sujet. Je pense que le suivant va être genre le top 10 des choses à faire en relisant un texte, ou le top 10 des erreurs de style facile à éliminer...

enfin voilà, j'attends de voir ce que tu en as penser ^^ Je te répondrais plus longuement à ce moment là.
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Cal'
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Mer 2 Déc - 20:38
Cal'
"C'est mal ! La grande Déesse de la Littérature désapprouve. XD" Gomenasaiiiiii >ω<

"bah oui, quoi ? J't'l' demande !" C'est logique pourtant! Nameho!

"Et puis bien sûre en tant que lectrice de la CHM, je ne crois pas que ma philosophie et mes principes en ce qui concerne l'écriture te soit un mystère." Discuter de ça avec toi est un vrai plaisir :3 (Faut d'ailleurs que je retrouve Les Fleurs du mal je trouve plus mon bouquin >_<)

" Sutout que j'ai le privilège de te voir participer de temps en temps dans les commentaires, ce qui est toujours un plaisir" J'aimerais avoir plus de temps pour lire tes chapitres en entier, et commenter, mais je ne le prends pas, c'est tellement immersif ce que tu écris, je dois parfois relire la phrase deux fois pour comprendre tellement c'est riche... Aaaah mon marathon où j'avais quasiment rattrapé tous les chapitres de retard *^* j avais fait que lire mais c'était tellement bien...

" Mais enfin à cause de cela, je ne crois pas que tu y découvres grand choses. Genre quand je dis que tous doit avoir un but, qu'il ne faut rien qui ne servent pas un objectif, je penses que tu es déjà au courant. Découvrir donc non, mais approfondir sûrement." J'aime beaucoup lire les points de vue des différentes personnes, et puis relire même si je connais déjà le texte me va parfaitement! A force on oublie des passages, des détails néanmoins important, je trouve intéressant de reprendre certains extraits pour appuyer les arguments. Et puis en plus, je ne suis pas la plus calée sur le sujet, c'est toujours intéressant de se remémorer les règles du français!

"Un jour cependant j'en ai eut mare d'expliquer tous le temps les même choses et donc voilà, j'ai fait ce sujet. Je pense que le suivant va être genre le top 10 des choses à faire en relisant un texte, ou le top 10 des erreurs de style facile à éliminer..." +1 exposant 10000000! Il y a tellement de fictions que j ai arrêté à cause du style d écriture >_< je crois qu'on ne peut même pas parler de style parfois, c'est frustrant...

"enfin voilà, j'attends de voir ce que tu en as penser ^^ Je te répondrais plus longuement à ce moment là." Je vais me dépêcher de lire du coup :3

(Quoi? Il fallait que je fasse mes exos de maths? Roh bah voilà tant pis xD)
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M.S.
Petit Sadique
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M.S.
"Gomenasaiiiiii Nameho! » Spechen Sie Deutsch ?

" Discuter de ça avec toi est un vrai plaisir <3

« Faut d'ailleurs que je retrouve Les Fleurs du mal » ahhhh les Fleures du mal... <3

« je dois parfois relire la phrase deux fois pour comprendre tellement c'est riche... » Je te remercie <3 ( je crois qu'en fait je vais conclure toute les phrases de ma réponse avec ce signe, c'est bien partie pour... )

« j'avais quasiment rattrapé tous les chapitres de retard » Bravo !!! Mes félicitations, alors comme cela tu feras partie de ceux qui ont eut le courage de tenir jusqu'au bout. Je respecte. Contre mon sadisme et contre la longueur des chapitres, belle exploit. Tu en ai ou ? Mais d'ailleurs si tu n'as pas encore fini. Comment cela se fait il que tu me parles de Baudelaire ? Je vois très bien pourquoi tu m'en parlerais si tu avais lu les coms de la dernière partie, mais cela m'étonnerais que tu lises les coms de la dernière partie sans avoir lu la partie... Remarque Raikya le fait, et tu as aussi poster un com sur ce sujet alors pourquoi pas. J'espère que tu ne te fais pas trop spoil. Et pour les coms, tu sais ce n'est pas grave du tous. Poste en un quand tu auras le temps/L'envie, et voilà, c'est tous, pas d'obligation, tu n'as pas besoin de te justifier.

« +1 exposant 10000000! » XD

« Il y a tellement de fictions que j ai arrêté à cause du style d écriture >_< je crois qu'on ne peut même pas parler de style parfois, c'est frustrant... » je ne crois pas qu'ils lisent ce sujet. Malheureusement. Il faut déjà avoir des connaissance pour voir l'étendu de ce que l'on ne sait pas. Je ne crois pas que ces personnes se rends compte du style et chercher à l'améliorer en le travaillant, car c'est justement quand l'on commence à en avoir un que cela devient de plus en plus intéressant. Après il est fort possible que je me trompe, j'espère.

« Quoi? Il fallait que je fasse mes exos de maths? Roh bah voilà tant pis » XD c'est cela ! Ne fait pas tes exos de Math ! Fait du français plus tot ! ( Mich perverti le jeunesse niark niark niark )

et sur ceux finissons par
<3
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Cal'
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Jeu 3 Déc - 20:30
Cal'
"Spechen Sie Deutsch ?" Nieeeeh ? xD

"Mes félicitations, alors comme cela tu feras partie de ceux qui ont eut le courage de tenir jusqu'au bout" Ewe >:3

"Comment cela se fait il que tu me parles de Baudelaire ?" Bah comme ce topic parle de littérature et que je le cherchais il y a pas longtemps, ça m'est revenu en tête ^^

"« +1 exposant 10000000! » XD" En fait du coup c est pas logique parce que 1 exposant etc... ça fait 1 xD donc on va dire que j'avais mis 10 x))

"je ne crois pas qu'ils lisent ce sujet." Ca, c'est vrai x)

"c'est justement quand l'on commence à en avoir un que cela devient de plus en plus intéressant." Totalement d'accord *^*

"Ne fait pas tes exos de Math ! Fait du français plus tot !" xD

"et sur ce finissons par
<3"
Ewiiii :3 <3
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Hache
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Jeu 3 Déc - 20:36
Hache
Je note dans : à lire !
J'ai pas trop le temps pour l'instant entre les cours et la vie IRL...
Je l'ai mis dans ma barre des favoris, j'essaierai de te faire un pavé lorsque je l'aurait lu ! Ce commentaire est le gage de ma promesse !
Bye.
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M.S.
Petit Sadique
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M.S.
MyssCalypso

"Nieeeeh ?" Ich wollte nur eine Übersetzung. Je parles pas Japonais moi.

"Bah comme ce topic parle de littérature et que je le cherchais il y a pas longtemps, ça m'est revenu en tête ^^" ah j'ai cru que c'était à cause de cela : "L'obscur ennemi qui nous ronge le cœur du sang que nous perdons croît et se fortifie." Et bien moi je ne te le conseil, retrouve Les fleures du Mal, cela te servira.

Bon tu l'as lu ce sujet, maintenant ou pas encore ?

<3
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M.S.
Petit Sadique
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Ven 4 Déc - 23:53
M.S.
lameufàlahache

Et bien J'espère que cela te sera utile ! C'est là pour cela.

"Je l'ai mis dans ma barre des favoris" je suis flattée. C'est vrai que comme cela tu ne risques pas trop de l'oublier XD

"j'essaierai de te faire un pavé lorsque je l'aurait lu !" Tu n'es pas obligé, mais j'en serais très contente, peut être que je n’approfondis pas assez certain point, ou que d'autres ne sont pas assez claire, je pourrais remédier à ces problèmes. Et comme pour les autres si tu as un thèmes en particulier...

A plus <3
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Mad Demonheart
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Sam 5 Déc - 11:08
Mad Demonheart
Faudrait que je lise cet article un jour '-'
Un jour, oui!
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M.S.
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M.S.
Mad Demonheart a écrit:
Faudrait que je lise cet article un jour '-'
Un jour, oui!

XD Oui, peut être... Un Jour...
et bien j'espère que cela te sera utile, le jour où tu le liras
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Hache
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Dim 6 Déc - 17:58
Hache
Mon pavé :

Je ne voie pas de quoi tu parle. J'adore la description, c'est pour moi l'âme du livre comme tu l'as dit mais il est vrai que comme toute bonne chose, il ne faut pas en mettre de trop mais je voie malheureusement, bien trop souvent, des textes où la description est inexistante.

1) Tu as raison, je n'avais jamais pensée vraiment à l'aspect des souvenir mais je savais déjà qu'il était important d'exprimer le plus de sens possible afin de rendre notre protagoniste vivant. On peut effectivement parler de la température, aspect visuel et sensoriel. Je pense qu'écrire un texte sur un aveugle pourrais nous entrainer à ne laisser aucun des sens sur la banc.
Mais il y a un problème sur ton aspect des souvenirs, c'est qu'il permet au lecteur de s'identifier mieux et d'imaginer plus facilement mais faire appel aux souvenirs dans un monde inventé de A à Z est plus complexe. De plus, ce n'est peut-être pas une vérité, mais je pense que le texte, si on s'aide trop des souvenirs, sera moins mémorable et encré dans l'esprit. C'est ce que je vis en tout cas, avec le livre que je suis en train de lire maintenant. Il fait appel à notre vécus et dons, on en oublie le monde du livre pour ne penser qu'au nôtre. Oubliant beaucoup de passe du roman.

Le goût est simpliste, je te l'accorde. Par contre n'oublie pas que si on sent une odeure, on a tendance à en ressentir le goût. Pour reprendre ton exemple, l'odeur de la terre donne aussi un goût désagréable et âpre si l'odeur est forte et très présente.

Tu as placé Ex nihilo. Je t'applaudis.

C'est très bien que tu parle de la subjectivité du personnage, moi-même j'oublie ce genre de chose et cela rend le personnage un peu moins vivant. C'est dommage. Mais c'est très bien d'en parler.Smile De plus, tu donne des exemples complet, c'est chouette pour comprendre quand tu est bête comme moi.

2) Je ne peux qu'être d'accord avec toi. Faire une description pour faire une description ne rend que le texte plus ennuyant. Dans le roman que je lis par exemple, il ne fait des descriptions que lorsque c'est nécessaire. Le problème, c'est que c'est un roman policier et que donc, si l'auteur décrit un personnage, on sait qu'il sera important et donc, cela devient un défaut car ça révèle l'intrigue. Pour tromper le lecteur, il est parfois nécessaire de faire des description plus souvent.
Mais personnellement, j'ai le défaut de vouloir aller à l'essentiel et donc, quand j'écris, rien n'est là par asard. Mon défaut deviens donc parfois une qualité ^^.
Cacher les éléments important lors d'une description est très compliquée et j'avoue ne pas avoir le niveau.

Lire tes exemples que tu cite comme « simple » me fait légèrement mal au cœur, en effet, cela me rappelle que je n'ai pas le niveau. Mais bon, en même temps, je me dis que je dois encore m'entraîner et persévérer !

Ouah ! J'ai eu du mal à comprendre ton premier exemple. Mais c'est un peu le comment décrire quelque chose ? Genre, si tu veux décrire la météorite qui va s'écraser et détruite tout sur son passage ?

Pour le deuxième et troisième, c'est bon. J'ai parfaitement compris. Tu explique bien tes exemples. Mais ce n'était pas la peine de justifier. J'avais vue les personnages car on les ressent même si on ne parle pas directement d'elle. L'indirecte est mieux dans les description. Je trouve que c'est plus beau et en plus, on a l'impression d'écrire pour des gens intelligent. En disant les choses directement j'ai parfois peur de prendre mes lecteurs (s'il y en a) pour des abrutis.

Pour finir je dirai que tu as raison. Néanmoins, ton tableau ne correspondra pas à tous car chacun à sa façon d'écrire qu'il développe naturellement à force de pratiquer ou en copiant son auteur favoris à force de lire ses livres. Lire aide beaucoup mais pour bien écrire, le mieux c'est d'écrire soi-même. Attention car vous finirez forcement par stagner si vous ne lisez pas ! (je me suis mise à lire pour cette raison et je vois les amélioration.).
En bref, ton explication est clair et aide beaucoup, moi-même je vais tâcher de suivre tes conseils mais elle n'est pas universelle.
Enfin, ce n'est que mon avis.
Wink
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M.S.
Petit Sadique
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Jeu 10 Déc - 13:13
M.S.

Alors tous d'abord je voudrais te remercier pour le temps que tu as prit à me rédigé ce commentaire. Il est très très constructif. Donc oui merci. Après j'ai beaucoup de point que j'aimerais revoir avec toi pour préciser nos pensées respectives.

« Je ne voie pas de quoi tu parle. » tu peux me citer le passage auquel tu fais référence ? Je ne sais pas très bien là comment te répondre car je ne sais pas précisément ce à quoi tu te rapportes.
J'ai cependant peu être une petite idée. Peut être fais tu références à cette phrase ? « les passages descriptifs peuvent paraître des plus ennuyeux. »
Si c'est cela, c'est une allusion à la pensée commune qui est de dire que la description est chiante. Pensée que je ne suis pas, tu t'en doutes bien. Tu peux le remarquer par la nuance introduite au propos par « peuvent » Mais malheureusement c'est une pensée très partagées. Je sais que lorsque le lecteur ouvrira mon sujet, il aura cette a priori en tête ou du moins le connaîtra. Ainsi donc je formes mon accroche en le lui concèdent. Tu remarqueras que je ne le lui concède que pour le détruire plus aisément.

« Il ne faut pas en mettre de trop » Je ne crois qu'il y ai une notion de trop. Je pense par exemple à Proust, à la recherche du temps perdu n'as pas d'intrigue. Ce sont quatre énormes volumes de pure description. Il n'y a rien d'autre que des descriptions. Même pas d'intrigue, même pas de fils narratif et pourtant n'est il pas reconnu et à juste titre comme un des meilleurs romans de la littérature ? Je ne crois pas qu'il y ai trop de description. Simplement leurs nombres peut rendre le roman inaccessible. Il y a des niveaux de lecture, lire Percy Jackson ne revient pas à lire les Misérables. Un certain niveau de langue se paye pour le lecteur qui doit dépenser plus d'énergie. Or l'abondance de descriptions reflète le niveau de la langue assez souvent. Ce pourquoi elle paraît si chiante à ceux qui ne se donne pas la force de s'y intéresser.

« Je pense qu'écrire un texte sur un aveugle pourrais nous entraîner à ne laisser aucun des sens sur la banc. » et tu as parfaitement raison, ce serait un très bon entraînement. Mais bonne chance, car cela va être dure. C'est ce que j'évoquais par Hélène Keller qui était aveugle et sourde. Deux principaux sens en moins...

« c'est qu'il permet au lecteur de s'identifier mieux » Pas exactement. Oui, réveillé un souvenir peu rapprocher le lecteur du personnage, oui créer une analogie entre eux par les sens est très utile à la personnification. Mais cela ne l'implique pas forcément. Si tu n'associe pas le souvenir sensoriel avec un sentiment que ton lecteur à ressentis ou si tu l’associe avec une émotion contraire à ce qu'il a ressentie, il n'y aura pas de personnification.
Le processus de souvenir est une extraction de sensations. Il s'agit de recréer dans l'esprit du lecteur ce qu'il a pu ressentir. Pour cela, par les mots on va lui évoquer des souvenirs de sensations que l'on va extraire de son contexte pour les remodeler en toute autre chose. Ainsi donc le poids du souvenir sera enlever, remplacé par le message que l'auteur veut transmettre. Mais les sensations, elles seront toujours là. Vraiment. Cela n'implique pas du tous la personnification qui est un tous autre processus. Je me souviens très bien d'un texte de Balzac, je ne me souviens plus quels livres en particulier.. Le personnage regardait un paysage. Cela devait être Rastignac ou Vautrin, sûrement, vu comment ils reviennent dans la comédie humaine... Et donc il regardait le paysage que l'auteur arrivait magnifiquement à nous faire sentir. Seulement le personnage était tellement odieux que la personnification était strictement impossible. Seule le dégoût était présent.

« faire appel aux souvenirs dans un monde inventé de A à Z est plus complexe. » encore là non, désolée. Je vais te démontrer comment. Rien n'est jamais inventer ex nihilo. Heuu … Bon oui, je sais, j'utilise trop cette expression. En me parlant, on découvre mon vocabulaire, ( « certes » il faudrait que je le bannisse de mon langage, à un moment c'est plus possible ) Bref rien n'est inventer de nulle part. Rien. Les dragons sont inspirer des lézards. Les orques des ravages que la lèpre peu faire subir... Les êtres de ton monde, quel qu’ils soient ont des sens, et des sens comparable au tiens, car tu ne peux pas en inventer d'autre. Le soit disant « 6ème » sens. Voir des morts. C'est voir. Avoir une vision infrarouge, c'est voir. Et puis ton monde sera forcément régis par des lois naturelle qui seront le même que les nôtres par analogie. Non, il n'y a jamais de monde inventer d'A à Z, dans le processus de création, personne n'ai jamais le premier, l'auteur s’inscrit sur une couche de connaissance et de création antérieur. De plus la raison humaine et son pouvoir d'imagination ne sont malheureusement pas infinie, elles en peuvent concevoir quelque chose sans des repères quelle donnait. Jamais elles ne pourront s’émanciper de notre réelle pour créer un autre monde entièrement différent. La monde aussi fantaisiste soit il n'est pas coupé de celui qui l'a créer : le notre. Ainsi donc la méthode est toujours valable.
Et ce qui est paradoxale est que plus ce monde saura utiliser ses origines réalistes, plus il en semblera différent. Plus les sens et les connaissances extrès de l'un sont réelles plus la chose étrange que tu veux reconstruire est réussit et parait merveilleuse. Ainsi elle parle au lecteur en même temps qu'elle ne semble qu'issue de l'imagination. C'est le tour de force de la bonne fantaisie, tour de force très très dure à réussir ( c'est pour cela qu'il est souvent mieux de commencer pas un récit relativement réaliste quand on commence à écrire. La fantaisie est très dure, mais elle est vicieuse en cela que l'on ne voit pas en quoi elle est dure : faire un semblant de réalité que l'on fait passer pour réalité. )

« si on s'aide trop des souvenirs, sera moins mémorable et encré dans l'esprit. » Que veux tu dire ? La description aurait moins marqué le lecteur ? Peut être n'as tu pas exactement comprit ce que je voulais dire pas souvenir. «  Essayé de décrire une couleur à un aveugle, essayé de décrire le goût du sel à quelqu'un qui n'en à jamais goutté. Cela est impossible car le destinataire n'as pas les souvenirs que vos mots veulent stimuler. » Il n'en a pas la connaissance, il ne l'a jamais sentis, il n'en a pas le souvenir. Cependant ce souvenir d'ordre sensorielle, la connaissance d'une expérience vécu par les sens, n'est pas du tous du même registre qu'un souvenir vécu comme l'est la premier rencontre de celle qui deviendra ta meilleur amie ou je ne sais quoi. Bien au contraire, faire de la description d'un miroir de subjectivité serait une offense à son pouvoir. La description, comme l'art, visent à un absolue bien loin de la subjectivité personnelle.
De plus le fait que la description marque le lecteur n'a rien avoir avec le fait que cela lui évoque des souvenirs vécu ou non. Les deux peuvent très bien convenir. Par exemple Flaubert dans Madame Bovary ou Maupassant dans une vie ont tous les deux énormément marqué leur lecteur par le réalisme de leur écriture où ils avaient l'impression de revoir dans le livre l'histoire de leurs propres vies. Mais par exemple si je prends Boris Vians, ses très belles description ont également énormément marqué alors qu'il était strictement impossible d'avoir vécu ce dont il parle. Le rapport entre notre expérience personnel et le texte peut être important dans certain conditions très précise. Mais il n'est ni primordiale pour est marqué par une description, ni écrasant envers la description.

« Il fait appel à notre vécus et dons, on en oublie le monde du livre pour ne penser qu'au nôtre. » est ce une mauvaise chose ? Je ne crois pas bien au contraire, je te dirais même, si l'auteur as un peu de tallent,que c'est voulu. Prenons La Chute de Camus ( on m'a dis que j'utilisais toujours les même exemples, alors j'essaye de varier les plaisirs XD ) Bref, dans La Chute, si l'on lit le roman en ne lisant que l'intrigue est la mot, c'est comme si on ne l'avais pas lu. A vrai dire, on s'en fiche de ce qui s'y passe, Le roman est écrit pour nous faire réfléchir à notre propre vie, à nos propres actions. Je ne sais pas quel est le roman que tu lis mais il est possible que ce soit sont but, te faire réfléchir à ce que tu as fait, à ce que tu feras.
Ensuite cela me montre que tu n'as en effet pas comprit ce que je voulais dire. « les souvenirs de votre lecteur sont avant tout sensoriel. » Voila ce que l'on veut stimuler par la description ; le souvenir de perception sensorielle.

« n'oublie pas que si on sent une odeure, on a tendance à en ressentir le goût. » Certes, je le sais bien. Comme quand on est enrhumé, tous nous semble fade, sans goût. Oui, je le sais. Mais voilà, ne sens ne sont pas précis. Ainsi donc la confusion entre goût et odorat est telle qu'il est bien dans une description de ne pas les différencier, de prêter à l'odorat la priorité sur le goût comme on le fait dans la vie courante.
Ensuite je ne peux pas te laisser dire que le goût est un sens minime. Ce n'est pas ce que je dis. Oui, je le saute, parce qu'il a un pouvoir très a part est très compliqué. La madeleine de Proust, tu connais sûrement. Or c'est le goût qui en ai le sens principale... Tous ce que je dis est très superficiel, ce sont des conseils faciles et rapidement applicable que je donne. Si j'avais voulu traité des l’importance des sens dans la description, il aurait fallu que je fasse un livre entier par sens ( ce qui à sûrement déjà été fait, faut que je me renseigne ) En résumé je n'ai parler que très rapidement du plus important et du plus rapidement applicable. Ce mouvement littéraire est en quelque sorte une réponse à un besoin que je constate dans le manque de description. Un conseil que je donne de façon à ce qu'ils puissent tous de suite l'appliqué sans avoir besoin d'être bac+2 pour comprendre ce à quoi je fais allusion. Ce que je cherche n'est pas l'exactitude et la précision. Cela n’intéresserais que moi de le faire et je n'y arriverais pas, n'ayant pas les suffisantes connaissances pour. Non ce que je cherche c'est à procurer une aide concrète et immédiate.

« Tu as placé Ex nihilo. » XD On n'a pas assez parler ensemble. Je sors ce genre de chose sans m'en rendre compte.

« C'est très bien que tu parle de la subjectivité du personnage » Et je viens de me rendre compte que j'ai oublie de dire ce qu'était le point de vue interne dans cette partie. Je ne parle que de cela, mais jamais je ne dis que cela correspond au point de vue interne. C'est quand même assez bête, surtout que j'aurais pu enchaîner sur la subtilité entre voix du narrateur omniscient et passage au point de vue interne. Enfin cela fera partie des très nombreuses choses dont je n'ai pas parler et cela me donne une raison ne revenir sur la description ce qui est toujours un bonheur.

« il ne fait des descriptions que lorsque c'est nécessaire. » A vrai dire ces le cas pour tout auteur qui se respecte. Et même dans les romans telle que La peau de Chagrin de Blazac la description tiens un bien plus grande place que l'action dans le roman ( si on compte en nombre du page ) où l'on pourrait donc croire que cette masse descriptive ne sert à rien, ce serait une grande erreur de le faire. Tant de message sont passés par la description, l'action se fond sur la description. Mais bien sûre ce genre de texte sont parfois un peu dure à lire pour quelqu'un qui n'y ai pas habitué, donc que ne voit que le texte et non les messages qui y sont transmis. Je ne dis pas dans ce paragraphe de ne pas faire beaucoup de description, je dis de ne pas les faire en vein, qu'importe leur nombre.

« J'ai eu du mal à comprendre ton premier exemple. » C'est comme décrire une idée abstraite. Ici, c'est l'idée de maladie, cela aurait pu être l'idée de liberté, ou l'idée de bonheur. Par le fait que ce sont des idées est non quelque chose de matériel, c'est beaucoup beaucoup plus dure. Je l'ai mis pour plusieurs raisons, 1 ) montrer que je ne fais que survoler les nuages, qu'en réalité la description est beaucoup plus compliquée 2) donner une idée de va être le stade 2, si je fais à nouveau un mouvement littéraire sur la description ( en fait je veux le faire, mais je ne sais pas quand, pour l'instant j'en ai commencer un autre, je t'en parle après ). J'y verrais des choses plus complexe. Bien plus intéressante, car là c'était un peu plat, mais qui va demander un petit niveau en rhétorique. Enfin comme pour celui là, je vises toujours un résultat concrets donc je ferais en sorte qu'il soit très accessible. On y parlerait de mon meilleur ami, le narrateur.

« En disant les choses directement j'ai parfois peur de prendre mes lecteurs pour des abrutis. » bah si tu dis directement les choses en face, c'est surtout ta subtilité qui se résume à zéro ce qui serait bien dommage et c'est surtout que question double sens c'est pas super. Un description est bien si elle a un but officiel ouvert et plusieurs buts caché. J'en mets deux ou troip par description. Un caché mais assez visible pour qu'on puisse le trouver facilement si on le cherche et que même un lecteur sans chercher peu sentir. C'est une sorte d'annonce. Un caché pour qui est un truc sympa à trouver et qui fait souvent obstacle contre le lecteur fouineur de l’extrême qui va réellement chercher et qui s’arrêtera à ce beau trésor sans ce rendre compte qu'il y a en à gros en dessous.

« Néanmoins, ton tableau ne correspondra pas à tous car chacun à sa façon d'écrire » oh non bien sûr ! Ai je à un seul moment eut la prétention de dire tous ce qu'il y a dire sur le description ? Ce que je propose ici est une méthode à adapter, à modifier. Bien évidemment il faut la réfléchir plustot que de l'appliquer comme une formule de math. Ce n'est qu'un outil, après c'est à l'auteur de le manier comme il le veux pour faire ce qu'il le veux. Je voulais que l'on se rends compte de la place des sens, que leur absence ou leur présence soit volontaire et réfléchie ; ne plus avoir de description focalisée sur la vue par défaut. Je ne dis pas qu'ils faut les mettre partout, regarde dans mes exemples, j'en cite un où je n'utilise que l’ouïe.
Je croyais avoir été assez claire quand je disais cela « N'oubliez pas de chose. Il n'y a pas de recette pour bien écrire. Cela s'apprends en travaillant, en étudiant. Il n'y a pas de formule miracle. Tous les conseils que je vous donne ne sont que des astuces. Des petits coups permettant d'améliorer rapidement votre style. Mais en aucun cas, cela vous permettra de vous le forger. La seul chose à faire pour cela est de lire, avec toujours en tête l’objectif rechercher par l'auteur et comment il y arrive, pour après vous même écrire et trouver votre propre méthode. »

« elle n'est pas universelle. » Elle n'a jamais eut la prétention de l'être. Toute personne s'érigeant en prétendant avoir la recette universelle de comment bien écrire serait un imposteur. Il n'y a pas de règle, ah l'époque classique, on tenta d'en instaurer. Cela donna un certain nombre d’écrits plus fade les uns que les autres. Ils y avaient des génies, ( Racine... ) mais ces règles qui l'aidaient à produire des chef d’œuvre, ne lui sont que propre. Shakespeare et les romantiques ensuite sont arrivés pour renverser la table sans ce rendre compte qu'ils avaient également leurs propres règles qui furent ensuite balayé par le nouveau roman et Vian. Bien osé serait celui qui aujourd'hui définirait strictement « le beau » et comment l'atteindre. Et je ne serais pas celui là, j'ai ma propre philosophie sur la question. Non ce que je donne ce sont les outils. La langue est l'argile. La rhétorique tous ce qui sert à la sculpter. Mais cela ne deviendra pas art sans le cerveau de celui qui la modèle.

Avec le mouvement littéraire, je reste à ma place, celle de fournir les outils : la rhétorique et je l'ai clairement dit dans ce premier mouvement littéraire.

Je suis actuellement entrain de travailler sur un autre mouvement littéraire sur la relecture. J'y donne en première partie une méthode, en seconde une petite liste de faute de style à enlever à la relecture et en troisième partie j'essaye de donner des conseils plus générale sur comment améliorer son style, j'y parle de la lecture à nouveau et plus précisément.

Bon je crois avoir fini de te répondre. Alors à la relecture, je me trouve un ton un peu de « madame de je sais tous » qui est très très énervant. Tu me l'excusera j'espère. Je voulais juste préciser certain point. Ce n'est pas du tous mon intention de donner des leçons. Il est aussi très possible que je ne t'ai pas bien comprise. Je m'en excuse aussi. Ensuite si tu n'es pas d'accord avec un point je t'invite à me le signaler et à argumenter, entretenir un dialogue est toujours très très intéressant. On y gagne beaucoup.
Ensuite je m'excuse aussi du temps que j'ai mis à te relire, quelque petit problème IRL, d'habitude je suis plus rapide. Donc oui, désolée de t'avoir fait attendre. J'attends avec hâte ta réponse, pendant que je prépare la suite, on verra bien ce que tu en diras. Vu la qualité de ton commentaire, je pense que cela pourra te plaire.

Enfin merci à nouveau pour ton commentaire.
Mich
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Hache
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Jeu 10 Déc - 18:58
Hache
Je parlais bien du passage disant que les descriptions sont ennuyantes ^^ dsl de pas avoir précisé, dans ma tête ça me semblais clair ^^

Tu as probablement raison. La notion de « trop » mérite réflexion. Je ne pense pas être assez bien placée pour donner un avis objectif. Je lis peux. Mais ce que tu dis semble plausible.

Oui, j'aimerai bien me lancer dans une nouvelle voir un roman où l'héro serait aveugle. Je ne connais pas de livre comme celui-là par contre. Mais j'imagine que ça doit exister:D

Je comprend où tu veux en venir. Oui, tu as raison. C'est fou ce que tu es intelligente:o #pardon. Donc, oui. Je ne voie pas quoi rajouter de plus. Tout est dit, tout est clair.

Vive ex nihilo ! #Pardon.
Oui, donc, en fait je m'était mal exprimée, je ne pense pas en effet qu'il soit possible d'inventer un monde ex nihilo (j'te copie) mais faire appel à de la fantaisie, bien que ça revient à mélanger des choses déjà existante (comme les cryptides qui sont souvent des animaux mélangé(je dis bien « souvent »)) Mais faire appel à son imagination et inventer des choses fantaisistes est plus dur, c'est uniquement cela que j'ai voulus dire. Ton procédé s'y applique toujours, ça, je ne l'ai jamais démentis. « faire un semblant de réalité que l'on fait passer pour réalité. «  je ne peux qu'être d'accord avec toi. C'est ce que l'on ressent du « Seigneur des anneaux », connus mais preuve d'un monde irréaliste et pourtant, grâce à sa construction, qui semble l'être (c'est aussi le cas de One Piece mais c'est pas un roman...).

Non, je voulais juste rajouter une pensée qui m'est venue comme cela. C'est une réflexion que je me suis faites de ma propre expérience de lectrice. Plus les descriptions des romans que j'ai lu ressemblent à mon cotidiens, moins je les retient ou y fait attention.
« Bien au contraire, faire de la description d'un miroir de subjectivité serait une offense à son pouvoir. La description, comme l'art, visent à un absolue bien loin de la subjectivité personnelle. » Désolée mais... Je n'ai pas compris cette phrase. ^^'
« Mais il n'est ni primordiale pour est marqué par une description, ni écrasant envers la description. » Hum... Tu as peut-être raison mais je reste dubitative.

Arg. J'avais pas compris désolée. J'y voie un peu plus clair mais je reste dans le brouillard. Peut-être qu'en lisant plus et en murissant, je comprendrai.

Oui, j'avais bien compris mais je tenais à le préciser^^ On ne sait jamais, cela pouvait intéresser les plus courageux qui ont lut tout ton mouvement littéraire ainsi que tous les commentaires. Mais tu as néanmoins (quel mot thug ce néanmoins, un « n » suivit d'un « m ». Le coquin ! #pardon.) raison.

Oui, la différence PDV interne, externe est importante je pense. Les descriptions peuvent varier aussi mais je ne suis pas sure de moi là. Je dois certainement dire de grosse bêtise. Les PDV, ça serai un beau futur « Mouvement littéraire », non ?

Je suis d'accord avec toi. (je sais pas quoi dire d'autre de plus mais en commençant à te lire je me suis dis que j'allait répondre à chacun de tes paragraphes, ça me permet d'organiser mes idées facilement car c'est vite l'apocalypse dans ma tête.).

Oui, je voie. *bouge la tête de bas en haut avec un air sérieux*.

« bah si tu dis directement les choses en face, c'est surtout ta subtilité qui se résume à zéro ». xD pas faux ! C'est dur d'être subtile quand dans la vie, tu l'es autant qu'un coup de cornes de poissirene dans le c*** bas du dos ! Les messages cachés, c'est chouette ! En plus tu te sent tellement bien quand tu en trouve un !

Non, ne t'inquiète pas ! Je le précisais juste car j'aime être directe(référence à au-dessus).

« Je suis actuellement entrain de travailler sur un autre mouvement littéraire sur la relecture. » Hâte de lire cela ! (mais j'ai des oraux blancs donc j'ai plus le temps xD *est morte intérieurement*).

Non, ne t'inquiète pas, tu n'a pas d'air « je sais tout ». Tu es dans ton domaine et c'est normal. Je ne suis pas la plus douée donc forcément, il y a des points sur lesquels j'ai pu me tromper. De plus, tu me fait réfléchir, ce qui est bon pour moi. Désolée, je ne suis pas toujours très claire pour m'exprimer ^^'. Et tu ne m'a pas fait attendre. Chacun à sa vie privée:)
Je te demande pardon pour les éventuelles horrible fautes d'orthographe, de syntaxes et de grammaires.
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M.S.
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Ven 11 Déc - 14:57
M.S.
Bon bah la conclusion que j'ai tirer de ce commentaire est que l'on est en fait tous le temps parfaitement d'accord et que l'on se prends un peu la tête pour pas grand chose XD

« La notion de « trop » mérite réflexion. » Comme tu le dis. Je n'aime pas les excès. Pour moi l'équilibre est une nécessité à la beauté des choses. Donc je serais plus du genre à te donner raison. Et pourtant, bah Proust quoi, au point où il en est, on ne peut pas parler d'équilibre...

« j'aimerai bien me lancer dans une nouvelle voir un roman où l'héro serait aveugle. » si tu le fais dit le moi, envoie moi un PM, je passerais vois ^^

« Mais j'imagine que ça doit exister » oui. Alors je cherche un roman ou le personnage soit un aveugle que l'on suivent en point de vue interne, je n'en trouve pas immédiatement. Mais par contre si tu veux te renseigner il y a « L'histoire d'Hélène Keller » qui est une œuvre de documentation dont le début est très bien, les 100 premières pages. mais bon ce n'est pas en point de vue interne. Il y a aussi Michel Strogoff, mais comment dire que Jules Verne triche et que cela ne compte pas du tous. Là tous de suite d'autres romans, cela ne me viens pas à l'idée. Je te referais signe si cela t’intéresse.

« C'est fou ce que tu es intelligente:o » <3 Faut pas être aussi flatteuse que cela avec moi, je vais prendre la grosse, cela va être parfaitement insupportable. Non, je ne suis pas plus intelligente que qui que ce soit, j'ai juste un peu plus de connaissance sur certain point. A chacun son domaine, je suis une grand incapable dans bien d'autre chose.

« Vive ex nihilo ! #Pardon. » XD

« C'est ce que l'on ressent du « Seigneur des anneaux », connus mais preuve d'un monde irréaliste et pourtant, grâce à sa construction, qui semble l'être » Voilà. Le monde est parfaitement construit, dans ses moindres détailles. C'est magnifiquement fait. Mais le truc, si on le décortique un peu, on se rends compte qu'énormément d'élément de ce monde ont été vrai dans le notre. C'est la magie que l'écrivain, comprendre et connaître si bien son propre monde, sa propre réalité, que l'on peut la transposer dans un univers fantasmé. C'est sa maîtrise du réelle qui rends son imagination si concrète. Et c'est pour cela qu'il est souvent déconseillé d'écrire de la fantaisie. En plus de devoir si bien connaître le monde, il faut le transposer. Écrire quelque chose de réaliste enlève une difficulté, seulement cela enlève aussi le voile qui dissimulait la difficulté du premier point.

« Plus les descriptions des romans que j'ai lu ressemblent à mon cotidiens, moins je les retient ou y fait attention. »Humm je n'y ai pas réfléchit... C'est très intéressant.

« « Bien au contraire, faire de la description un miroir de subjectivité serait une offense à son pouvoir. La description, comme l'art, visent à un absolue bien loin de la subjectivité personnelle. » Désolée mais... Je n'ai pas compris cette phrase. ^^' » XD laisse c'est moi qui part dans la philo. Un petit tic que j'ai. Et les philosophes ont leur propre langue, du genre « nécessaire » en français cela veut dire ce dont on a besoin, en philosophie c'est « ce qui ne peut pas ne pas être » ( définition du dico de philo ) donc si je vais re formuler. Je disais qu'il serait très réducteur pour l'art de n'être que subjectif. L'art vise l'universelle, c'est à dire ce qui est compréhensible par tous au delà de l'histoire personnelle de chacun, de sa culture ext... Si une description devient belle parce qu'elle évoque un souvenir, c'est à dire quel que chose qui t'ai personnel parce que tu l'as vécu, elle n'est pas universelle, elle fait appelle à ta subjectivité, donc ce n'est pas de l'art.

« J'y voie un peu plus clair mais je reste dans le brouillard. Peut-être qu'en lisant plus et en murissant, je comprendrai. » j'aurais aimé préciser encore plus mais je ne sais pas à quel point tu fais références, donc je ne sais pas trop quoi ajouter. Au pire, oui, on laisse le temps faire son œuvre.

« les plus courageux qui ont lut tout ton mouvement littéraire ainsi que tous les commentaires. » XD comme tu as raison

« Les PDV, ça serai un beau futur « Mouvement littéraire », non ? » en fait j'ai envie de cela depuis que j'ai commencer à rédiger celui là, mais c'est un point tellement puissant, telle complexe, avec tellement de possibilité d'utilisation différente que je ne sais pas du tous comment problématiser son texte, donc je ne l'écris pas XD

« Je suis d'accord avec toi. » XD je vois que nous sommes très d'accord, tous est pour le mieux dans le meilleur des mondes possible ( cc Leibniz )

« tu l'es autant qu'un coup de cornes de poissirene dans le c*** bas du dos ! » je ne suis pas d'accord, tes commentaires sont très réfléchis, cela prouve bien ton intelligence et ta subtilité, si tu n'en avais aucune tu ne serais pas capable de la percevoir, or, tes commentaires le prouvent, tu la perçois très bien, ce qui rends la discussion très agréable.

« Hâte de lire cela ! » Le texte est chez mon cher correcteur JMDO (merci à toi si jamais tu passes par là, dont je doute fortement, mais enfin quand même <3 ) , donc bientôt, très bientôt.

« mais j'ai des oraux blancs » XD toi aussi, enfin moi ce sont les concours blancs.

« De plus, tu me fait réfléchir, ce qui est bon pour moi. » bah on est deux car te répondre me fais réfléchir, c'est réciproque, et c'est pour cela que je demande toujours à ce qu'on me laisser des commentaires, commencer l'échange. Mais j'ai toujours peur de faire chier les gens.

« Je te demande pardon pour les éventuelles horrible fautes d'orthographe, de syntaxes et de grammaires. » Comme si j'avais quelque chose à dire à ce sujet, j'ai une orthographe si détestable que je ne suis pas vraiment en mesure de critiquer qui que ce soit et puis non, tu n'en fais pas trop, ou du moins je n'ai rien vu donc c'est comme si tu n'en faisais pas.
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Hache
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Ven 11 Déc - 17:08
Hache
Je voie que nous sommes parfaitement tombée d'accord. Merci pour l'explication : " Et les philosophes ont leur propre langue, du genre « nécessaire » en français cela veut dire ce dont on a besoin, en philosophie c'est « ce qui ne peut pas ne pas être » ( définition du dico de philo ) donc si je vais re formuler. Je disais qu'il serait très réducteur pour l'art de n'être que subjectif. L'art vise l'universelle, c'est à dire ce qui est compréhensible par tous au delà de l'histoire personnelle de chacun, de sa culture ext... Si une description devient belle parce qu'elle évoque un souvenir, c'est à dire quel que chose qui t'ai personnel parce que tu l'as vécu, elle n'est pas universelle, elle fait appelle à ta subjectivité, donc ce n'est pas de l'art. " J'ai compris !

"cela prouve bien ton intelligence " Oula, je vais rougir. Embarassed

"Mais j'ai toujours peur de faire chier les gens. " Je ne sais pas pour les autres, mais je trouve ces échangent intéressant. Comme tu l'a bien, on réfléchit toutes les deux et réfléchir est, selon moi, la base de ce qui peut améliorer tout (personne, expérience, ... )

L'orthographe est si compliqué ! Je me fais taper sur les doigts par mon prof d'SES .
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M.S.
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Sam 12 Déc - 19:28
M.S.
lameufàlacrosse

"L'orthographe est si compliqué ! Je me fais taper sur les doigts par mon prof d'SES ." et moi c'est les profs de Prépa, qui le fond. Et je peux t'assurer qu'il le fond bien XD

D'ailleurs y a cela qui est fini grâce à JMDO si cela t’intéresse
https://communautesadique.forumactif.fr/t5477-le-mouvement-litteraire-la-relecture#76929
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Cékia
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Dim 17 Jan - 20:11
Cékia
Je suis contente d'avoir vu un tweet parlant de ton topic. Parce que du coup je l'ai cherché.
je ne vais plus trop sur tcs, tu l'auras remarquer. J'ai abandonné la plupart de mes histoires en cours comme des baleines qui s'échoueraient sur un plage pour ne plus jamais retourner à la mer, mais c'est comme ça qu'on travaille et qu'on construit ? Les artistes ne se réveillent jamais avec leur don (que dis je, c'est du blashème ! disons ce qui est considéré comme un don alors. ) en main, sans avoir travailler longtemps pour le forger.
Ton topic fait parti de ce forgeage, tout comme nos discussions qui se font rare en ce moment, je pointe toujours le collège et mes objectifs du doigt d'ailleurs. (ce qui me fait penser qu'un sujet dans nos absence serait peut être le bienvenue...)

Tout comme naya, je remets en question mes descriptions, ces pauses dans le texte qui aident à l'aérer dans les actions. Sont elles utiles ? Utilisées à bon escient ? Ont elles une raison d'être là, au milieu de ce fratras de mots et de phrases, sans oublier la ponctuation ?
J'aspire à réussir à écrire une histoire correcte, équilibrée, dont la fin existera et sera satisfaisante pour moi. Ton texte m'y a grandement aidé, je me forcerais désormais à plus penser à cette utilité.

C'est plus en faveur que j'aimerais que tu fasses un volume 2 voir 3 voir 4 car tes conseils nous sont utiles à tous !

Ton édititrice (qui essaye de lire la CHM mais qui a plus le temps mdr)
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M.S.
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Ven 22 Jan - 22:56
M.S.
[Cékia

d"'avoir vu un tweet parlant de ton topic." Alors comme cela on parler de moi sur twitter ? Very Happy

Ne t'inquiéte pas si tu n'as pas le temps. Tu fais sûrement autre chose tous aussi bien. Mais oui, le travail est le seul à pouvoir apporter le tallent. L'Art n'as jamais été iné. C'est très bien de remettre en question ses textes. Ils sont très loin d'être parfait, mais pour les améliorer il faut voir où cela flanche... Et si mon texte a pu t'aider à la faire alors je suis tous à fait contente. il est là pour cela et c'est ceux pourquoi je continue à faire d'autres mouvements littéraires, si cela aide, c'est bien.

En tous cas j'espère que tous ce que tu fais et qui te prends tant de temps se passe bien. Et oui, si jamais tu as le temps d'un peu lire ce que tu as eut la folie d'imprimer, dis moi en un mot ^^
Porte toi bien
Mich
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